Les éditions Chandeigne& Lima publient un recueil de textes inédits de Claude Lévi-Strauss

Le professeur de littérature Samuel Titan et le professeur de cinéma Carlos Augusto Calil, tous deux brésiliens, publient le4 octobre aux éditions Chandeigne & Lima un recueil de textes inédits de Claude Lévi-Strauss, rédigés lors de son séjour au Brésil.

Lévi Strauss, Les plus vastes horizons du monde, sortira en librairie le 4octobre aux éditions Chandeigne & Lima. Ce recueil rassemble dix textes, la plupart inédits en français, écrits par Claude Lévi-Strauss lors de son séjour à Sao Paulo entre 1934 et 1939. Ces années ont été décisives dans la vie de l’anthropologue, puisque c’est en voyageant au Brésil qu’il est entré en contact avec les indigènes du Mato Grosso et a trouvé sa vocation.

Samuel Titan, professeur d’origine brésilienne, a entamé un travail de recherche après avoir découvert, il y a 30 ans, un texte d’une ancienne étudiante de l’université de Sao Paulo, faisant un bilan de ses années d’études notamment aux côtés de Claude Lévi-Strauss. Dans son résumé, celle-ci fait référence à différents textes qu’aurait écrit l’anthropologue. « Cela m’a fait l’effet d’une petite étincelle, j’ai eu immédiatement envie d’en savoir plus», indique à Livres Hebdo le professeur de littérature.

Des manuscrits difficiles à trouver

Durant dix ans, celui-ci a donc tenté de se procurer les textes : « Certains ont été relativement simples à trouver en portugais puisqu’ils avaient fait l’objet d’articles dans des revues universitaires ou avaient été publiés dans des grands journaux locaux », précise Samuel Titan. Mais les manuscrits originaux en français – Claude Lévi Strauss n’ayant jamais écrit en portugais – eux, restaient introuvables. Samuel Titan explique : « Au début, nous voulions essayer de traduire les textes portugais en français, mais la tâche était risquée. De plus, à l’époque, les archives numériques n’existaient pas, ce qui rendait le projet plus ardu encore. Mais par chance, il y a deux ans, j’ai enfin déniché sept des dix manuscrits originaux à la BnF de Paris ».

Les plus vastes horizons du monde rassemblent donc dix textes de Claude Lévi-Strauss publiés entre 1935 et 1942. Selon les éditeurs, « ces écrits se lisent ensemble comme un vrai roman de formation du grand maître de l’anthropologie, sa volonté de prendre le large, son ouverture sur le monde et vers l’autre étant fortement présents dans le recueil ». Celui-ci contient également de nombreux documents iconographiques, dont certains méconnus du grand public ainsi que cinq films ethnographiques co-réalisés avec sa première épouse, Dina Dreyfus , et restaurés spécialement pour cette édition. Ceux-ci ont été découverts en 1977 dans les archives de la mairie de Sao Paulo par Carlos Augusto Calil, professeur au département de cinéma de l’université de la ville. La maison d’édition a prévu un tirage de 3 000 exemplaires avec une première mise en place de 1 800 exemplaires.

Adèle Buijtenhuijs – Livres Hebdo – Octobre 2024

Lévi-Strauss, années brésiliennes

Un recueil de textes inédits et cinq films donnent à voir le chercheur sur son premier terrain ethnographique.

L’homme passe devant une hutte et s’avance vers la caméra. Il porte les vêtements qu’on imagine être ceux des explorateurs de ces années-là, pantalons à pinces bouffant plongeant dans de grandes bottes, chemise à manches longues assortie et foulard clair. Dans un autre passage, on le voit assis près d’Indiennes, regard tourné vers l’objectif. C’est Claude Lévi-Strauss dans le village caduveo de Nalike, entre décembre 1935 et janvier 1936. Sur les images, on peut voir aussi Dina Dreyfus, sa première épouse. Lors de cette expédition au Mato Grosso, dans le Brésil central, le couple a coréalisé six films, sur le travail du bétail dans une ferme, sur la vie quotidienne chez les Caduveo et les Bororos. Longtemps disparues, les bobines de 16 mm ont été retrouvées en 1977. L’une d’elles était trop détériorée, les cinq autres ont été déposées à la Cinémathèque brésilienne de São Paulo et bénéficié d’une restauration numérique en 2022. En parallèle des Plus Vastes Horizons du monde, recueil d’articles pour l’essentiel inédits en français, on peut visionner avec fascination cette petite heure d’images noir et blanc venues d’un monde englouti et découvrir le jeune Lévi-Strauss sur son premier terrain ethnographique.

Point de départ de l’œuvre

Ce sont les témoins d’années brésiliennes déterminantes, qui vont mener Lévi-Strauss vers l’ethnographie et l’anthropologie. « Le Brésil représente l’expérience la plus importante de ma vie, à la fois par l’éloignement, le contraste mais aussi parce qu’il a déterminé ma carrière. » Le jeune agrégé de philosophie de vingt-six ans a été recruté comme professeur de sociologie à l’université de São Paulo, fondé l’année d’avant. Le 4 février 1935, il part sur le transatlantique Le Mendoza avec Dina Dreyfus, également agrégée de philosophie, qui apprend à leur arrivée qu’aucun poste n’est finalement prévue pour elle. Elle se lie d’amitié avec l’écrivain Mário de Andrade, alors directeur du service culturel de la ville, qui cofinancera l’expédition à l’origine des films. Les plus vastes horizons du monde, qui rassemble de nombreuses photographies, un inédit est 8 textes de Lévi-Strauss publiés en portugais – dont 5 originaux en français ont été exhumé du fonds Lévi-Strauss de la BNF -, vise « à suppléer à un vide textuel et iconographique qui persiste en dépit de toute l’importance accordée par l’auteur à son séjour au Brésil. » Car ses recherches ethnographiques chez les Caduveo, les Bororos et les Nambikwara, sont le point de départ d’une œuvre majeure, Structure élémentaire de la parenté (1949), Tristes tropiques (1955) et La pensée sauvage (1962).

Un échange vif

L’anthropologue, disparu en 2009, ne tenait pas spécialement à ces images des années 30, et il avait plutôt remisé ses publications de l’époque. Les concepteurs des Plus vastes horizons du monde, Samuel Titan, professeur de littérature comparée à l’université de São Paulo, et Carlos Augusto Calil, cinéaste découvreur des films en 1977, font valoir l’importance de ces années de formation. Ordonnés par ordre chronologique, les articles de Lévi-Strauss traitent notamment du cubisme et de sa soustraction (1935), de la création d’un institut d’anthropologie physique et structurelle (1935), de « la sociologie culturelle et son enseignement » (1937) ou de « Guerre et commerce chez les Indiens d’Amérique du Sud » republié par l’auteur à New-York en 1942.

Au cœur du recueil, on trouve un échange vif et passionnant datant de 1937 entre lieu et les archéologues argentins Duncan et Emilio Wagner, auteurs d’un ouvrage sur la civilisation chaco-santiaguène qu’il a chroniqué dans une revue. Après l’étude de milliers de céramiques, les deux frères sont convaincus « que la civilisatiion chaco-santiaguène et celle du Nord-Ouest argentin forment deux branches de la guerre « grande civilisation primordiale » qui, en une époque très reculée de l’histoire de l’humanité a dû s’étendre sur toute la surface du globe habitée », un diffusionnisme que Lévi-Strauss bat en brèche. « qui se hasarderait à reconstruire l’histoire européenne avec une monnaie gauloise, un tableau de Van Dyck et une collection de boutons d’uniformes russes ? »

Un voyage en camion

L’expédition de 1935 – 1936 a nourri « Les plus vastes horizons du monde » qui donne son titre au livre, récit de voyage en camion, poétique et méditatif. Elle a alimenté aussi, publié en 1936, une « contribution à l’étude de l’organisation sociale des Indiens Bororos ». Il y a une dizaine de jours, une délégation dee ce peuple autochtone, a été reçu au musée du Quai Branly pour examiner des centaines d’objets, parures, flèches et bijoux. Ils avaient été collectés auprès de leurs ancêtres en 1935 – 1936 par Claude Lévi-Strauss et Dina Dreyfus.

Frédérique Roussel – Libération – Octobre 2024

Parutions de textes inédits de Claude Lévi-Strauss

Les plus vastes horizons du monde rassemblent dix textes de Claude Lévi-Strauss (1908-2009), dans un ouvrage paru le 4 octobre aux éditions Chandeigne & Lima (296p., 25e). Inédits en français pour la plupart, écrits entre 1935 et 1942, ces textes se lisent comme un roman de formation de l’auteur Tristes tropiques. Illustré de dessins et de photos de l’anthropologue, le livre s’enrichit de cinq films ethnographiques coréalisés avec sa première épouse, Dina Dreyfus, accessible en ligne. L’ensemble rend compte des premières constatations de Claude Lévi-Strauss au contact des indigènes du Mato Grosso, au Brésil.

Nathalie Lacube – La Croix – Octobre 2024

Les plus vastes horizons du monde de Claude Lévi-Strauss

Horizons perdus

Suivant les écrits de l’anthropologue publiés au Brésil entre 1935 et 1942, les cinq films analysés dans ce livre ont été tournés par Claude Lévi-Strauss et sa première épouse, Dina Dreyfus, en 1935-1936, durant une expédition dans l’État du Mato Grosso. Arrivé dans le pays en 1935 pour enseigner à l’Université de São Paulo, Lévi-Strauss n’a cessé d’écrire et de publier des textes, journalistiques ou scientifiques, qui sont rassemblés ici pour la première fois et dont certains demeuraient inédits en France. Ces écrits et films constituent une première tentative de déchiffrer le Brésil en se focalisant sur sa population indigène, évoluant dans un espace géographique distinct, en partie inexploré, des recherches qui vont contribuer à l’élaboration de Tristes Tropiques, publié une vingtaine d’années plus tard.

Tournés en 16 mm, d’une durée totale d’environ cinquante minutes, ces films muets ont été restaurés en 2022 par la Cinémathèque brésilienne et sont proposés ici pour la première fois aux lecteurs et spectateur français, accompagnés de photographies du voyage, photogrammes, peintures, dessins et documents pour la presse. Deux films, sont consacrés aux Bororos, tribu à laquelle Lévi-Strauss a voué une véritable passion, (un troisième film sur elle n’a pas été préservé). Deux autres s’intéressent aux Kaduveo du village de Nalike, l’un autour de la fête de la puberté, l’autre sur la peinture faciale. Le seul qui porte sur une population non indigène se déroule dans une ferme d’élevage dans le sud du Mato Grosso.

Formellement, on remarque l’utilisation fréquente des mouvements de caméra, notamment panoramiques, qui permettent de mieux saisir les personnages dans les paysages, ce du village, de la forêt tropicale ou de la savane. On note aussi un mouvement narratif général dans les films sur les bororos, du travail journalier (chasse, pêche, tissage) aux longs rites religieux du soir. À plusieurs reprises, Lévi-Strauss et Dreyfus passent furtivement dans le champ, ce qui prouve la présence d’un troisième opérateur, probablement l’ingénieur agricole René Silz, qui a participé à une partie de l’expédition.

Dans un entretien accordé à Véronique Mortaigne, Lévi-Strauss ne cache pas une certaine réticence à l’égard de l’outils cinématographique : « lors de ma première expéditions chez les Bororos, j’avais emporté une très petite caméra               a portative. L m’est arrivé de temps en temps de pressé le bouton et de tirer quelques images, mais je m’en suis très vite dégouté, parce que, quand on a l’œil derrière un objectif de caméra, on ne voit pas ce qui se passe (…). D’ailleurs je vais vous faire une confession : les films ethnographiques m’ennuient. » En visionnant aujourd’hui ces cinq films dont l’importance historique est anthropologique n’est pas a démontré, outre leur beauté et leur force poétique, on ne peut qu’émettre un doute quant à ce jugement.

Ariel Schweitzer – Les cahiers du cinéma – Octobre 2024

 Des inédits de Claude Lévi-Strauss retracent sa période brésilienne

Les éditions Chandeigne et Lima publient ce 4 octobre Les plus vastes horizons du monde, un recueil de textes et de films ethnographiques de Claude Lévi-Strauss. Parmi ces écrits, un certain nombre d’articles inédits en français, restés endormis à la Bibliothèque nationale de France. Ils retracent pourtant ce que le célèbre anthropologue qualifiait d’« expérience la plus importante de ma vie ».

Lorsque l’on cherche à comprendre le cheminement d’un penseur, il est toujours bon d’en revenir au point de départ. Les éditions Chandeigne et Lima proposent, avec Les plus vastes horizons du monde, de parcourir le Brésil dans les pas de Claude Lévi-Strauss. Accompagné par Dina Dreyfus, sa première épouse, il découvre un pays qui lui parait infini, inspirera Tristes Tropiques et lancera, finalement, sa carrière.

Le recueil rassemble neuf textes publiés au Brésil entre 1935 et 1942, en portugais, dans diverses revues, dont certains inédits en français, ainsi qu’un texte jusqu’à présent inconnu, intitulé « Le fascisme au Brésil », dont le sujet est évident. Il donne aussi accès à cinq films ethnographiques, restaurés pour l’occasion, coréalisés avec Dina Dreyfus au Brésil.

Un récit de formation

Récemment agrégé de philosophie, Claude Lévi-Strauss s’envole pour le Brésil en 1935, pour prendre un poste à l’université de São Paulo, tout juste fondée. « Il a saisi l’opportunité que représentait l’ouverture de cette nouvelle institution, avec le soutien d’un de ses maitres, George Dumas », nous rappelle Anne Lima.

Une fois sur place, il effectue plusieurs missions de terrain, au contact de plusieurs peuples autochtones, comme les Caduveo, les Bororo et les Nambikwara. Il prend des notes, mais aussi des photographies et des films, et met au jour ce qui deviendra une méthode d’enquête : « On lit dans ces textes une évolution, comme un récit de formation », explique l’éditrice du texte. « Les plus vastes horizons du monde sont le reflet d’un émerveillement face à ce pays qui est un demi-continent. »

L’annonce, en filigrane, des observations et réflexions de Tristes Tropiques fascineront les connaisseurs de l’œuvre de Claude Lévi-Strauss comme ceux et celles qui la découvrent. « De nombreux éléments que l’on retrouve dans cet ouvrage fondateur se retrouvent dans ces articles, ainsi que des particularités propres à Lévi-Strauss, à l’image des dessins et croquis — il dessinait très bien, grâce à l’apprentissage reçu auprès de son père peintre », note encore Anne Lima.

Les photographies insérées dans l’ouvrage, ainsi que les cinq films ethnographiques restaurés, accessibles grâce à un QR Code à la fin du livre, offrent un panorama complet des méthodes de Lévi-Strauss, à la croisée de différents médias. Et ce, même si l’anthropologue lui-même n’était pas tendre avec ces tentatives d’enregistrement : « Il m’est arrivé de temps en temps de presser le bouton et de tirer quelques images, mais je m’en suis très vite dégoûté, parce que, quand on a l’œil derrière un objectif de caméra, on ne voit pas ce qui se passe », estimait-il a posteriori.

Plongée dans les archives

« Ce livre est le fruit d’une complicité », nous explique Anne Lima, qui fait référence à la relation entre la maison d’édition et Samuel Titan, professeur de Littérature comparée à l’université de São Paulo. Par ailleurs éditeur et traducteur, il a supervisé pour Chandeigne et Lima l’édition du titre Modernités. Photographie brésilienne, 1940-1964 (2015) et Histoire d’un vaurien (2017), roman de Manuel Antônio de Almeida traduit par Paulo Rónai.

Samuel Titan a suggéré l’édition de ces textes inédits de Lévi-Strauss à Anne Lima en 2018, avant l’obtention de l’accord de Monique Lévi-Strauss, veuve de l’anthropologue, pour leur traduction en français. Au sein du fonds Lévi-Strauss de la Bibliothèque nationale de France, « nous avons pu retrouver les textes originaux, en français, des articles publiés en portugais, mais parfois en deux ou trois versions différentes », précise Anne Lima.

Un travail de comparaison des manuscrits a été effectué et, dans certains cas, de traduction, par Mathieu Dosse, Myriam Benarroch et Anne Lima elle-même.

Pour les films, leur exhumation fut plus mouvementée. Le réalisateur et producteur Carlos Augusto Calil, professeur du département de Cinéma, Télévision et Radio de l’École des Communications et des Arts de l’université de São Paulo, qui a supervisé l’ouvrage aux côtés de Samuel Titan, les a découverts dès 1977 dans un placard de la discothèque municipale de São Paulo. Six bobines, dont une perdue à jamais : des copies ont immédiatement été réalisées.

Des décennies plus tard, Carlos Augusto Calil et Samuel Titan ont profité de la parution du livre pour engager un projet de restauration et de numérisation des bandes finalisé en 2022, avec le soutien de la Cinémathèque brésilienne de São Paulo.

« Restaurés en 2022, ces cinq films offrent désormais une netteté proche de celle d’origine, dans les années 1930. On sait peu de choses sur leur circulation : il est très vraisemblable qu’ils aient été montrés pendant les séances de la Société d’ethnographie et folklore », expliquent les deux professeurs et superviseurs de l’ouvrage. A priori, Lévi-Strauss les aurait également utilisés comme supports de cours pour ses étudiants, à São Paulo.

D’une durée totale d’une cinquantaine de minutes, ils permettent aussi d’apercevoir, assez rapidement, le couple, surpris par la caméra, sans doute tenue par René Silz, camarade de Claude Lévi-Strauss depuis le lycée.

L’ouvrage à présent disponible en librairie, Anne Lima se félicite d’un projet « qui raconte un pan de l’histoire intellectuelle du XXe siècle. En tant qu’éditrice, au-delà de la recherche des textes et de leur transcription, il y avait quelque chose de réjouissant à voir comment cet intellectuel, ce grand maitre à penser, nait, comment il travaille, écrit et réécrit ses textes. Ce qui reste le plus impressionnant, c’est sa curiosité, la manière dont il imagine un institut d’anthropologie, au Brésil, sans moyens ou presque ».

Pour les plus curieux, une projection de deux films de Claude Lévi-Strauss et Dina Dreyfus, restaurés en 2022, se déroulera le 10 octobre prochain au musée du quai Branly – Jacques Chirac.  Elle sera suivie de commentaires par des représentants Bororo : Antonio Jukureakireu, Bosco Marido Kurireu, Majur Trayto, Ismael Atugoreu et Neiva Aroereaudo.

Cette projection est organisée par Leandro Varison (chargé de la recherche internationale, musée du quai Branly — Jacques Chirac), Maria Luisa Lucas (Musée d’archéologie et d’ethnologie de l’Université de São Paulo) et João Kelmer (Université de Cambridge, Département d’anthropologie sociale). Parmi ses partenaires, on retrouve la Cinematica Brasileira.

Photographies : Dina Dreyfus et Claude Lévi-Strauss dans une maison collective à Nalike (éditions Chandeigne et Lima). Extraits des films qui accompagnent Les plus vastes horizons du monde, aux éditions Chandeigne et Lima.

Antoine Oury – Actualitté – Octobre 2024