Le comte de Clarac et la forêt vierge du Brésil

«Nous suivîmes d’abord, au milieu des bois vierges, un chemin de traverse qui ne sert qu’aux habitants du voisinage. Bientôt ce chemin n’est plus qu’un sentier étroit formé par le lit d’un ruisseau qui coule encaissé entre deux bords assez élevés et entièrement à pic; des arbres touffus étendent leurs branches au-dessus du ruisseau; ils arrêtent les rayons du soleil et protègent des bégonias, des aroïdes, de nombreuses fougères et d’autres plantes qui n’aiment que l’ombre et la fraîcheur. Nous fûmes obligés de passer sous un vieux tronc d’arbre qui, en tombant, avait formé au-dessus du chemin une espèce de pont.»

Cet ouvrage présente en détails le dessin du comte de Clarac, première représentation picturale de la forêt vierge brésilienne, accompagné de la bonne vingtaine de peintures et gravures, – signées H. Taunay, J. M. Rugendas, , M. de Araújo de Porto Alegre, J.-B. Debret, C. F. P. von Martius, Benjamin Mary – qu’il a influencées de près ou de loin au XIXe siècle.

Le livre est augmenté de la description de la « Mata Atlântica » par Auguste de Saint Hilaire (Voyage aux provinces de Rio de Janeiro, 1850, chap. I, II, III) et d’Alexandre de Humboldt (Essai sur la géographie des plantes, 1805 et Cosmos, 1846)