Rien que les heures fut le premier des films “city symphony” ou « symphonie urbaine », genre né dans les années 20 de l intérêt porté à la relation de l espace et du temps et qui menèrent à la création du genre documentaire. Film curieux et fascinant, mélange d esthétique et de social, il nous présente Paris des premières lueurs de l aube jusqu au coeur de la nuit suivante, à travers des scènes contrastées, montrant des lieux et des moments d activité ou d inactivité humaine, des ouvriers au travail ou de gens qui nagent Cavalcanti s attache à nous présenter la réalité sociale de la capitale, en utilisant un nombre considérable d images très stylisées, agrémentées d une multitude d effets visuels (comme surimpressions, splits-screens, ou encore volets).

Le film sera présenté par Paulo Paranaguá, avec la participation d’Adriana Brandão, historienne et journaliste dont nous avons publie Les brésiliens à Paris, au fil des siècles et des arrondissement dans lequel elle consacre un chapitre au réalisateur Alberto Cavalcanti.

Samedi 2 avril à 16h45 – Cinéma L’arlequin – 76 Rue de Rennes, Paris