Le Prix Gulbenkian-Books 2017 attribué à Mathieu Dosse pour la traduction de Mon oncle le jaguar et autres histoires, de João Guimarães Rosa.
Le lauréat a été désigné parmi les trois finalistes suivants :
• Elisabeth Monteiro Rodrigues, pour la traduction de La confession de la lionne, de Mia Couto (Mozambique), Métailié, 2016
• Mathieu Dosse, pour la traduction de Mon oncle le jaguar et autres histoires, de João Guimarães Rosa (Brésil), Chandeigne, 2016
• Catherine Dumas, pour la traduction de Le Roi de pierre, de Ana Hatherly (Portugal), Anne Rideau, 2015.
Le jury a aussi décerné une mention spéciale « encouragement à la traduction des grandes voix de la littérature afro-brésilienne » à :
• Paula Anacaona, pour la traduction de Banzo, mémoires de la favela, de Conceição Evaristo (Brésil), Anacaona, 2016.
Le jury a salué la diversité géographique et thématique des 30 œuvres en lice et souhaite que cette récompense soit une incitation à développer le travail de diffusion de la littérature de langue portugaise.
Mathieu Dosse, né à São Paulo en 1978, est traducteur littéraire et titulaire d’une thèse en littérature comparée portant notamment sur João Guimarães Rosa. Il a aussi traduit les auteurs brésiliens Graciliano Ramos et Luiz Ruffato chez Chandeigne.
En partenariat avec le magazine Books, la Délégation en France de la Fondation Calouste Gulbenkian attribue un prix biennal à la meilleure traduction en français d’une œuvre de langue portugaise éditée en France dans les deux années précédentes. Lors de la première édition, en 2015, le prix était allé à Dominique Nédellec pour la traduction de Quels sont ces chevaux qui jettent leur ombre sur la mer ?, d’Antonio Lobo Antunes (Christian Bourgois).
Président du jury : Jean-Pierre Langellier (journaliste, ancien correspondant du Monde au Brésil). Membres du jury : Maria-Benedita Basto (maître de conférences, Sorbonne Université), José Manuel da Costa Esteves (chaire Lindley Cintra de Camões, Université Paris Nanterre), Jacqueline Penjon (professeure émérite, Sorbonne Nouvelle) et Helena Vasconcelos (écrivaine et critique littéraire).
Avril 2018