Nos auteurs
Graciliano Ramos
Aîné d’une fratrie de seize enfants, il quitte le collège à l’âge de quatorze pour aider son père, alors commerçant. En 1914, il part à Rio où il est réviseur de presse. Sa famille le rappelle en 1915. II se marie (mais sera veuf cinq ans plus tard) et partage son temps entre le commerce et les lettres ; il publie des chroniques sur les coutumes locales et les types régionaux. Il est élu maire en 1928, puis, en 1933, il est nommé directeur de l’Instruction publique d’Alagoas. En 1934 il publie São Bernardo, qui le rend aussitôt un des auteurs les plus importans de la littérature du Nordeste brésilien. En 1936, accusé de communisme, il est arrêté et emprisonné pendant 11 mois. Dans cette même année est publié Angústia (Angoisse) et en 1938 Vidas Secas (Vies Arides), complétant la trilogie qui le consacre comme un des plus grands auteurs brésiliens. En 1939, il est Inspecteur fédéral de l’enseignement. Son autobiographie Enfance paraît en 1945, et la même année il adhère au Parti communiste du Brésil. En 1951 il est élu président de l’Association brésilienne des écrivains. L’année suivante, invité à Moscou pour le 1er mai, il visite une partie de l’Europe, mais, atteint d’un cancer aux poumons, il décède quelques mois après l’hommage rendu pour ses soixante ans. Son dernier livre, Memórias do cárcere (Mémoires de prison), est publié posthumement en 1953.
Figure de proue du courant régionaliste, dépeignant dans une langue épurée et poétique le Nordeste brésilien, il est l’un des pères de la littérature brésilienne moderne.
A lire également : Mémoires de prison, São Bernardo, Insomnie, Angoisse, Enfance.